Une nouvelle jeunesse pour le parc urbain de Cesson

Crédit : Anthony Cunault

Depuis 2018, les 11 hectares du parc urbain de Cesson-la-Forêt sont en cours de réhabilitation pour favoriser la biodiversité et permettre aux citoyens de se réapproprier ce lieu. Une renaissance pour ce parc créé sur un ancien massif forestier.

La création d’un corridor écologique au sud de la ville  

Dans les années 1970, le massif forestier disparaît au profit de zones d'aménagement concertées et notamment de logements pavillonnaires. Y sont alors créés cinq bassins permettant de récupérer les eaux pluviales du quartier. Avec le temps, ces bassins vieillissent, s'abîment, et la ville décide d'engager une vaste transformation de ce quartier. Elle concerte les habitants dès juin 2015 et commence alors la création d'un véritable corridor écologique.

Une nouvelle biodiversité   

Les zones humides sont reliées gravitairement les unes aux autres et un bassin de filtration naturelle des eux composé de saule blancs, de roseaux ou encore de nénuphars est créé.

Avec l'aide de l'Agence régionale des espaces verts et de Seine-et-Marne Environnement, les espèces inventoriées dans ces milieux variés sont prises en comptes et font l'objet d'un suivi : oiseaux, amphibiens et papillons sont protégés. Les connexions avec les grands ensembles paysagers environnants, les espaces de nichage ou les milieux humides favorisent le développement et la diversité de la faune et la flore.

Depuis peu, un apiculteur de Cesson occupe même des ruches dans la partie sud du parc. Ce parc devient un véritable levier pour faire découvrir et revenir la biodiversité.

Au-delà de la création de ce corridor écologique, la ville souhaite permettre au plus grand nombre d'habitants de s'approprier ces espaces et de sensibiliser enfants et adultes à la préservation de la biodiversité. Une mission d'accompagnement pour les opérations d'entretien et de maintenance préventive et un inventaire patrimonial de la biodiversité permettent plusieurs fois par an de confirmer l'évolution positive du parc urbain : la part d'oxygène dans l'eau à par endroits triplé.

L'apport du Fonds européen de développement régional 

Le Fonds européen de développement régional cofinance à hauteur de 20% la réhabilitation des bassins, la création de zones humides ainsi que la passerelle d’observation dans le cadre de l’investissement territorial intégré porté par la communauté d’agglomération Grand Paris Sud. La première phase de réhabilitation se fait d’ailleurs en co-maîtrise d’ouvrage avec la communauté d’agglomération compétente sur la collecte et le traitement des eaux pluviales.