INOE, la transformation du bois en combustible biomasse

Publié le Mercredi 29 janvier 2025, Mis à jour le 18/11/2025.

La photo présente des arbres coupés en forêt, illustrant l'entité INOÉ forêt, spécialisée dans les travaux forestiers d'abattage
INOÉ vise à valoriser la biomasse pour alimenter les chaufferies et soutenir la transition énergétique.

Développement rural

Éric WALME, Fondateur du groupe INOÉ : « Alors aujourd’hui, le groupe INOÉ c'est une entreprise récente qui a 35 salariés. On a trois filiales chez INOÉ, donc une filiale INOÉ bois énergie : c'est une société de sourcing de biomasse, biomasse forestière, biomasse paysagère, et biomasse issue du monde recyclage. On a une entité INOÉ transport logistique, donc qui est dédiée à transporter la biomasse et transporter les matières. Et on a la toute dernière, qui est INOÉ forêt, qui, elle, est spécialisée dans les travaux forestiers d'éclaircie, d'abattage et de débardage.

Aujourd'hui, nous alimentons 35 chaufferies biomasse en Île-de-France. Donc, de nouveaux contrats d'alimentation de chaufferies nous ont obligés à partir sur un nouvel investissement pour pouvoir répondre aux besoins de nos clients. On a touché un peu plus de 176 000€ d'aides de l'Europe et de la Région, à 50/50, sur un investissement global de 700 000€, donc à peu près 25% d'aides. On a pris le FEDER parce qu’il était intégré au dispositif d'aide à la mobilisation de biomasse. Ce broyeur est venu compléter la croissance d’INOÉ.

En 2021, un appel à projets a été lancé pour mobiliser plus de biomasse dans le cadre des besoins de la transition énergétique. Donc, on a pris le pas de partir sur un ensemble de broyage et on a répondu à cet appel à manifestation d'intérêt.

Alors, au quotidien, cette machine nous permet de broyer entre 6 et 7 fonds mouvants, donc on a à peu près 150 tonnes par jour de biomasse supplémentaire à destination de nos clients. Ça nous a permis également de créer trois emplois, donc l'opérateur du broyeur, un opérateur transport et logistique pour pouvoir acheminer la matière, donc, aux chaufferies, et un dernier emploi sur la partie commerciale, où, là, il y a un technico-commercial qui nous a rejoints pour pouvoir aller acheter plus de bois en forêt auprès des collectivités et des privés.

Mais outre l'aspect financier, moi, ce que je vois, c'est surtout l'implication de la Région, l'implication de l'Europe sur notre filière bois. Par le biais de ces aides, ils nous envoient un message de continuer à aller dans cette dans cette activité, afin de développer les énergies renouvelables. »

Ces investissements sylvicoles ont pour objectif de renforcer les pratiques et performances économiques et environnementales.
C’est dans ce cadre que la société INOE a bénéficié de financements de l’Union européenne.

L’entreprise a investi dans du matériel, en l’occurrence des broyeurs, permettant de transformer le bois en combustible biomasse.
Ce nouveau combustible permet d’alimenter des chaufferies franciliennes avec des ressources forestières locales.

Pour cet investissement, 176 000 euros d’aides publiques ont été mobilisés, à parts égales de la Région et de l’Union européenne.