Pierre SOULIÉ, Fondateur de l’association « S’orienter ensemble » : On se trouve au collège Gustave Courbet à Romainville. On intervient dans cet établissement avec la classe de 4e Segpa sur un parcours de découverte des métiers et des formations professionnelles.
Je suis le fondateur de l’association S’orienter ensemble. C'est une association que j'ai créée il y a aujourd'hui huit ans, dont l'objet, c'est d'aider des jeunes qui sont en difficulté scolaire, qui ont des risques de décrochage importants, les aider dans leur réflexion, les aider à faire le bon choix, les aider à découvrir des formations et des métiers, à avoir confiance en eux et à avoir confiance en leur capacité à réussir.
Vous avez une équipe pédagogique qui est là et qui va travailler avec eux, justement, pour essayer de faire le maximum pour qu’indépendamment de toutes les difficultés qu’ils peuvent rencontrer, ils puissent trouver leur voie, réussir et s'insérer dans la société. Notre accompagnement, dans une cinquantaine de collèges en Île-de-France, va consister en une semaine d'activités, avec des activités de groupe, des ateliers qui sont plutôt ludiques, sur lesquels les jeunes vont apprendre en s'amusant : une visite en CFA ou en lycée professionnel et des entretiens individuels, et des temps d'échange avec l'équipe pédagogique.
L'idée, c'est vraiment d'être complémentaire avec le travail qui est mené au quotidien par l'équipe pédagogique dans le collège. »
Angel, Élève de 4e : « Avec l’association, je découvre des métiers. »
Thyana, Élève de 4e : « J'ai appris un nouveau métier je ne connaissais pas, ça s'appelle la tapisserie. Je ne connaissais pas du tout ce métier. »
Angel : « Ça m’apporte des idées pour plus tard. »
Thyana : « Ça me permet de me cultiver et, en même temps, ça ouvre à l'esprit. »
Pierre SOULIÉ : « L'intérêt de mobiliser le financement de l'Union européenne dans le cadre du déploiement de ce programme est extrêmement important pour nous. L'Union européenne va nous permettre de toucher plus de jeunes, sur des programmes qui vont être plus longs. Au lieu de faire des sessions à 25 ou 30 élèves, sur un jour, qui ne seraient pas qualitatives, là, on peut faire des sessions d'une semaine avec 16 jeunes.
Le cofinancement de l'Union européenne permet déjà de payer une partie du salaire des intervenants puisque tous les intervenants sont salariés de l'association et il permet aussi d'éditer du matériel qualitatif qui sera revu quasiment à chaque séance et revu aussi chaque année.
Donc ce cofinancement de l'Union européenne pour nous, est vital et essentiel parce qu'il nous permet d'assurer une qualité sans cesse renouvelée de notre action. »